Les vacances tahitiennes nous ont réservées pas mal de surprises, dès notre arrivée à l’aéroport de Papeete ! Nous avons été accueillis très chaleureusement par la famille de Kélig. Chaque bonjour « Ia orana » était accompagné d’un collier de fleurs fraîches passé autour du cou. Quant à moi, j’ai eu le droit en plus, à une couronne de fleurs de tiaré à l’odeur enivrante. La tradition a vraiment du bon !!!
Sortis de l’aéroport sous la pluie, on nous explique que malheureusement ce n’est pas la saison idéale pour le tourisme à Tahiti. Il pleut beaucoup ! Mais bon, on est tellement heureux de fêter Noël et Nouvel An aux pays des vahinés, que la pluie, on s’en fout un peu…
Nous sommes accueillis comme des rois chez l’oncle et la tante de Kélig qui vivent sur les hauteurs de Papeete. Vue sur la mer de la terrasse. Pas mal !
Les jours défilent tranquillement, on se sent comme à la maison : petits dîners en famille, apéros, discussions, chill…c’est les vacances, dans les vacances.
Malgré la saison des pluies, on a quand même la chance d’avoir des jours de très beau temps qui nous laisse un répit pour explorer les beautés alentours.
Une grande randonnée, d’abord, dans la vallée de la Maroto. Celle-ci traverse l’île de part en part et on peut passer de l’autre côté à pieds, en plusieurs jours. On se contente de rejoindre le premier relais : 6h de marche aller-retour, le long d’une piste qui suit la rivière et circule dans une forêt verdoyante et fleurie.
Nous sommes aussi partis une journée à la découverte du lagon de Mooréa, l’île petite sœur de Tahiti, en bateau. Je vous laisse apprécier les photos, ça se passe de commentaire (RDV dans la galerie photo)…
Je pensais naïvement que Tahiti ressemblait aux cartes postales idylliques avec plages de sable blanc, vahinés nues avec des fleurs, lagon et barrière de corail, cabanons sur pilotis…Et bien non, pas vraiment… Le temps ne nous a pas permis de faire le tour complet de l’île et d’apprécier les côtes les plus sauvages. Nous avons surtout côtoyer Papeete et vu un peu son influence autour. C’est une ville qui prend beaucoup de place dans le paysage : Embouteillages, Mac Do plein à craquer, magasins qui ferment en raison de la crise…
L’île est très escarpée, il n’y a pas vraiment d’aplat sur les côtes, le port de Papeete a donc été construit sur une plateforme artificielle, protégée par une digue. Tout ça nous renvoie une image moins glorieuse que ce que j’avais imaginé.
Pourtant la ville est agréable, les tahitiens sont chaleureux. On le constate réellement si on a le courage de se lever à 5h du matin, le dimanche, pour se joindre à l’effervescence du marché, extrêmement traditionnel ce jour-là.
Pour moi, l’aventure tahitienne c’est en quelques mots :
de bonnes soirées en famille, le soleil chaud et lourd, les plages de sable noir brossées et malmenées par de gros rouleaux, le poisson cru au lait de coco, le porc rôti du marché, les bananes feï et… l’odeur du monoï sur mon paréo !!!!
