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Blue Mountains / 6 Foot Track

On a quitté les vahinés pour le pays des kangourous la semaine dernière. Accueillis comme des rois par mon pote François et sa famille australienne à Sydney, on a pu se remettre du décalage horaire et envisager la suite de notre escapade australienne.

On n’a pas attendu très longtemps avant de prendre la poudre d’escampette, quitter la ville – très sympathique cela-dit – direction le bush australien et les inévitables Blue Mountains dont beaucoup de travellers nous avaient déjà parlés.

On arrive à Katoomba, la plus grande ville du coin située à 2 heures de train de Sydney. Après quelques courses (nouilles chinoises et barres de céréales – nourriture classique du randonneur), on part se renseigner sur la plus longue randonnée à faire ici : la célèbre 6 foot Track.

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La fameuse 6 Foot Track

J’achète une carte et on me fournit un localisateur d’urgence connecté avec le commissariat pour le cas où ils nous arriveraient quoi que ce soit. Il y a des accidents tous les ans dans les Blue Mountains. Ambiance…

La randonnée fait 45 kilomètres, on prévoit de la faire en 3 jours et donc de passer 2 nuits dans le bush australien. Par contre elle débute à 5 kilomètres du centre d’information et on doit longer l’autoroute avant de pouvoir s’enfoncer dans la forêt.

Il est 14h20 quand on part à l’assaut des 15 premiers kilomètres qui nous séparent du camping de notre première étape. En fait de camping, il s’agit juste d’un endroit relativement plat où l’on trouve seulement des toilettes sèches et un réservoir d’eau de pluie.

Après une descente abrupte et verdoyante, on rejoint une piste pour 4×4 assez plate qui va être notre monotone décor pendant une majeure partie de la randonnée. Cette piste est entourée de propriétés privées que l’on traverse parfois. Très peu de variations de paysages : on passe des champs verts des grands propriétaires terriens, où paissent veaux et vaches, aux sous-bois qui nous apportent ombres bienfaisantes et faune un peu plus locale : kangourous et wallabies notamment.

Après 4h30 de marche, on traverse la rivière qui nous sépare de notre lieu de villégiature grâce à un immense pont suspendu.

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Le pont suspendu…

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… au-dessus de la Cox’s River

Je plante la tente et fais chauffer l’eau pour la soupe de nouilles pendant que Céline récupère un peu de l’effort de la journée. La nuit tombe pendant le repas et 2 chouettes ainsi qu’un possum (espèce endémique d’Australie) font leurs apparitions dans les arbres qui nous entourent.

Le lendemain, on essaye de ne pas se lever trop tard pour pouvoir commencer à marcher avant qu’il ne fasse trop chaud. On longe à nouveau la rivière qu’on a traversée la veille. Il va nous falloir environ 6 kilomètres pour nous rendre compte qu’on s’est trompé de route et qu’on est à l’exact opposé de là où on devrait se trouver.

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Demi-tour…

Le moral en prend un coup, forcément, surtout qu’on devait normalement boucler notre plus grosse étape aujourd’hui : 21 kilomètres…

Demi-tour pour à nouveau longer la rivière, ce qui me plaît moyennement vu les rencontres possibles avec d’autres animaux qui me sont un peu moins sympathiques et plus rampants que les bondissants kangourous… Mais bon, il faut marcher pour essayer de sauver cette journée.

Au passage d’un arbre, j’entends un bruit derrière moi d’une bête qui le grimpe. Je me retourne et j’aperçois ce que je pense d’abord être un crocodile. J’hurle « comme une fille qui aurait vue une araignée » (dixit Céline qui se marre). C’est en fait un gros varan qui a trouvé refuge dans l’escalade arboricole. Je le prends en photo comme pour purger la peur qu’il m’a donnée.

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Un gros varan

Je me retourne pour repartir et un serpent tout noir fait son apparition sur la rive à seulement 2 mètres de nous. Mon sang se glace à nouveau et je contourne le reptile non sans avoir proféré quelques jurons à son encontre.

Désormais, c’est Céline qui prend la tête de la marche qui nous ramène au camping, notre point de départ. Petite pause ravitaillement avant de décider de poursuivre notre marche. Il est 14h30.

Il fait très chaud et on évolue en terrain dégagé, c’est-à-dire sans ombre, sur une montée longue et raide qui nous demandera plus d’une heure d’efforts. Harassants. Céline craque. Je porte son sac sur 2 kilomètres histoire qu’elle souffle un peu.

On enchaîne ensuite avec une nouvelle ascension moins longue pour se rapprocher du prochain camping. Mais le soleil se couche et on l’imite en installant notre campement sur le bord de la piste. Nouvelle soupe et sommeil bien mérité.

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Campement improvisé sur le bord du sentier

Le dernier jour est moins éprouvant : le terrain est nettement moins accidenté que la veille et on sait que c’est bientôt terminé !

On croise un randonneur français avec qui on sympathise et avec qui on clôture cette randonnée terriblement monotone dont les paysages ne s’améliorent que dans les deux derniers kilomètres, à l’arrivée de Jenolan Caves – petit village provençal touristique où l’activité principale est l’exploration des nombreuses cavernes environnantes.

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Ouf, terminé !

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On partage nos impressions sur la rando avec Franck

Ça y est, on a terminé la « fameuse » 6 Foot Track. Mais vous l’aurez compris on est quand même largement déçu par cette randonnée. Par contre, elle nous aura permis de croiser un grand nombre d’animaux.

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Les « Three Sisters »

Comme on n’était pas pleinement rassasié, on a décidé de faire 2-3 heures de balades le lendemain dans des coins un peu plus touristiques, histoire de faire quelques photos… Une fois de plus, ça se passe de commentaires !

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Des escaliers ? Trop facile!

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Cascade en anglais c’est waterfall

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Bonus : une photo de kangourou pris en mouvement.

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Swag…

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… ou pas swag ?

Rendez-vous dans les commentaires pour savoir si vous trouvez ça swag… ou pas !

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