Au menu de la semaine dernière, c’était marche à pied dans le parc national Abel Tasman.
Cette randonnée fait partie des « great walks » (les chouettes randonnées), disséminées sur les deux îles du pays dans des parcs nationaux. Elles sont, paraît-il, toutes plus belles les unes que les autres…
Ce sont des randonnées à étape, c’est-à-dire avec nuit en refuge (qu’on appelle les « huts »). On peut choisir de faire l’intégralité de la randonnée ou seulement une étape. Mais de toute façon il faut emmener avec soi de quoi se faire à manger (c’est-à-dire réchaud à gaz et nourriture, on trouve de l’eau potable assez facilement normalement…) et un sac de couchage.
Comme les « great walks » sont très populaires, il est impératif de réserver ses nuits dans les gîtes et éventuellement le retour par d’autres moyens de locomotion que ses jambes, vu que la majorité de ces randonnées ne sont pas des boucles.
Avant d’arriver au parc, nous nous sommes arrêtés à l’office de tourisme de la ville de Nelson (la première grande ville au nord de l’île du Sud) pour pouvoir faire ces réservations : une nuit en refuge et le retour en bateau-taxi jusqu’à notre point de départ.
On trouve ensuite un camping situé le plus proche de l’entrée du parc pour une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer la première étape.
Ce sera la plus dure et la plus longue puisqu’il nous faut parcourir 25 kilomètres pour rallier notre « hut », et ce avant la tombée de la nuit…
On fait une première étape pour déjeuner dans une baie magnifique à Anchorage Bay qui est située à mi-parcours dans notre étape du jour.
Après une heure de pause, on repart, toujours motivés malgré nos sacs qui pèsent 10 kilos chacun et qui contiennent nos sacs de couchage et notre nourriture pour ces deux jours de marche.
Même si la fatigue commence à se faire sentir sur la fin, les paysages sont toujours aussi magnifiques et nous enchantent.
On arrive à Bark Bay, ligne d’arrivée de l’étape, après 6 h 30 de marche intensive pour un repas (une bonne soupe de pâte) et un repos bien mérité… Enfin, ceux qui ont déjà dormi en refuge savent que ce n’est pas forcément évident de bien se reposer dans des chambres où sont disposés 14 matelas sur 2 étages…
Après un réveil aux aurores et en fanfare, nous repartons en adoptant un excellent rythme de marche, et ce malgré l’effort de la veille.
On abat les derniers kilomètres très rapidement et nous rejoignons une plage de rêve déserte. On est arrivé largement en avance alors on profite du soleil. Céline goûte un repos bien mérité en attendant le bateau-taxi.
Deux jours de temps magnifiques, des paysages de rêve et un retour en bateau d’où nous verrons quelques otaries, cette randonnée nous a comblés !