Qui on est ?
Nous, c’est Céline et Kélig.
Nous nous sommes rencontrés il y a deux ans, en nous faisant très vite la promesse de partir voyager pendant une année entière. Nous avions tous les deux les mêmes envies de voyages au long cours et la simple évocation de certains pays à l’autre bout du monde nous faisait doucement rêver.
Des rêves à la réalité, il n’y a souvent qu’un pas à sauter.
En cette fin d’année 2012, malgré les prédictions Maya pas super rassurantes, on boucle nos sacs à dos et on décolle direction Auckland (Nouvelle-Zélande), point de départ d’une année de voyages en Océanie et en Asie.
Pour pouvoir tenir nos proches aux courants de nos pérégrinations, on a décidé de mettre en place ce blog qui nous permettra de partager nos impressions avec le plus grand nombre.
Où on va ?
Définir un itinéraire c’est convenir d’un point de départ et d’un point d’arrivée. Entre les deux, on dresse une liste de contraintes qui sont souvent matérielles et financières. Quels moyens de transport allons-nous utiliser ? De combien de ressources disposons-nous pour mener à bien notre périple ? La contrainte supplémentaire pour ce voyage concerne notre projet de rencontre des minorités qui peuplent les pays que nous avons choisis.
Notre point de départ sera la Nouvelle-Zélande car c’est le pays qui se situe presque exactement aux antipodes de la France. Nous partons donc de l’un des points du monde le plus éloigné de nous pour ensuite revenir dans notre pays d’origine.
La route se poursuivra à l’ouest, avec d’abord l’Australie et ensuite le continent asiatique. En remontant vers le nord, nous atteindrons la Russie qui nous portera jusqu’en Europe. Nous obtenons ainsi une liste de 11 pays que nous détaillons ci-dessous, ainsi que les modes de transport que nous envisageons entre les pays non-frontaliers.
France =>Nouvelle-Zélande => Australie => Vietnam, Laos, Cambodge, Thaïlande –> Inde, Népal, Chine, Mongolie, Russie –> France
=> : avion
–> : voies terrestres (bus, train,…)
Prendre l’avion le moins possible nous apparait comme une contrainte en adéquation avec les modes de vies que nous défendons. En effet, il nous paraît assez évident, vu les défis écologiques qui attendent le monde, que notre voyage soit le plus respectueux possible de l’environnement qui nous entoure. C’est pourquoi nous nous limiterons à trois trajets aériens seulement.
Pour nous déplacer dans les pays visités ainsi qu’entre les pays frontaliers, nous utiliserons les voies terrestres et notamment les transports en commun (train, car,…). Utiliser les mêmes modes de transport qu’utilisent les populations représente plus une opportunité de rencontres qu’une réelle contrainte. Toutes les autres possibilités de déplacement (auto-stop, bateau, moto, vélo, chevaux, marche à pied,…) seront envisagées en fonction des contraintes propres au pays traversé.
Rien n’est figé pour autant et nous nous laissons la possibilité de faire évoluer cet itinéraire en fonction des rencontres, des imprévus et autres impondérables. Nous avons malgré tout dû proscrire certains pays, ou certaines zones où il existe des tensions, qui sont trop éloignés de nos exigences les plus élémentaires en terme de sécurité et de facilité d’entrée et de déplacement. Nous prendrons évidemment en compte toutes les actualités qui peuvent faire évoluer les relations entre pays ou au sein même du pays visité pour modifier notre voyage en conséquence. Tout ceci découle du bon sens mais il est de bon ton de le rappeler.