On est partis depuis plus de deux mois déjà. On s’était dit du bout des lèvres qu’un mois par pays ce serait court, et là, c’est avéré, le temps file !!!
C’est sûr que comparé aux gens qui choisissent de faire le tour du monde en six mois, 13 mois, c’est vraiment pas mal. Le truc, c’est que d’un côté, on a rien envie de prévoir à l’avance pour s’éviter d’être déçus mais quand on débarque, on se renseigne un peu, on envisage, on fait des choix et ça peut vite devenir la course. Bon, on en est pas là, heureusement !
Pourtant, on en a croisé des gens organisés, pressés, précis, qui voulaient tout attraper. Des backpackers comme nous, qui te disent : « Ouais ben là on arrive du Pérou. On a 8 jours en Australie, dont 4 en Tasmanie, puis on file en Asie. On a encore deux semaines à caler, on va peut-être se faire les Philippines… »
A l’inverse, il y a ceux qui prennent vraiment le temps de vivre quelques mois, un an au même endroit, à coups de petits boulots ou de wwoofing. Et là, oui c’est sûr qu’on commence un peu à cerner le pays dans lequel on évolue.
Et puis il y a nous et d’autres. On se gave de routes, d’images à tomber, de nature, de rencontres mais on volète de-ci, de-là, on papillonne. On ne se posera pas pendant un an. Si on doit faire de pures rencontres, ce sera la chance qui les créera. Et c’est dur, c’est sûr, de saisir les relations entre les gens, la politique, les liens entre les différentes ethnies. On reste des touristes. Je pensais que ce serait plus simple de s’éloigner un peu de cette image…
Mais en tout cas, on est des touristes ouverts, curieux et la chance est souvent de notre côté.
C’est presque la fin de notre détour australien. Ce fût vraiment le pays de la rando pour nous : 10 jours de marche, sans rire ! A base de thé et de nouilles chinoises comme récompense de la journée.
En Tasmanie, ça représente aussi : 2 jours de marche dans le froid (moins de 12°), un jour et demi de pluie (remettre les mêmes chaussures et vêtements mouillés le lendemain matin), une nuit au pays des fées (sur de la mousse vert fluo hyper confort) et une nuit dans une ancienne hutte de trappeur qui date des années 50.
Avant ça, on a quand même survoler Sydney. On a regardé par la lorgnette ce que pouvait être la vie d’un jeune couple australien dans une maison fort sympathique à Balmain, à quelques minutes en voiture de la city. On a fait la fête à l’australienne, aux bars de l’Opéra de Sydney, pizzas, alcool, musique et discussions devant l’Harbour Bridge. Ballades, sorties à la plage, vie de famille, apéros dans le jardin.
La Tasmanie, ça a été notre petite Micra et une tente prêtée généreusement, qu’on a trimballé du Sud à l’Est au Nord, sur de la route comme sur de la piste, pour atteindre les plus beaux parcs nationaux.
Mais aussi, un week-end à Bruny Island pour un anniversaire surprise dans une propriété digne de la reine d’Angleterre. Champagne à gogo, petits fours, criquet (et nous en tongs et vieux campeur’s touch…) Après-midi atypique.
Pour finir, ce mois de janvier a été ponctué de vie sauvage dans les bois et de rencontres magiques qui ne s’oublieront pas de sitôt. La chance est avec nous les amis !!!