Mercredi 28 Novembre 2012
Allez ! Un p’tit bilan de ces premiers jours :
Bon, la nature, vous vous en doutez est époustouflante. On passe de plages paradisiaques à des régions vallonnées et boisées à des vallées volcaniques pour arriver à un désert que surplombe un mont enneigé, et on a encore rien vu !…
C’est le plus gros + de la nouvelle-Zélande et il y a aussi des conséquences positives à l’amour de la nature des Kiwis : Les routes ne défigurent pas le paysage. Les state highways sont des 1×1 voie. On ne croise pas beaucoup de ponts et les intersections sont rares, et il n’y a pas de panneau publicitaire en dehors des villes.
Les – qu’on a constaté assez vite :
Le pays n’est pas grand mais les distances sont trompeuses ! On passe de routes toutes droites à des lacets montagneux sans arrêt.
La vie est très chère ! On était pourtant assez sûrs de nous avec Robinson ; autonomie pour dormir, cuisiner, se laver (douche solaire), « ça ne va pas nous coûter si cher que ça ! » Et bien si ! La nourriture, l’essence sont à des prix assez dingues…
De plus, ça n’est pas si évident de trouver des lieux de camping sauvage. Il y a une grande vigilance des autorités. La politique pour les campeurs est de ne laisser aucune trace, donc, si on est pas totalement autonomes (toilettes, récepteur pour les eaux usées), on est pas censés pouvoir s’installer n’importe où. Alors oui c’est totalement compréhensible ! Tout est très propre, la forêt n’est pas une poubelle ici… Mais même pour s’arrêter une nuit, si on a pas trouver de campsite à proximité, et ben il faut chercher au moins un overnight carpark.
Nous on s’est tournés vers les « Conservation campsites ». Le Département de Conservation du pays gère un bon nombre de sites de camping très nature (comme à Port Jackson). Les installations sont en général minimum mais on trouve de tout (des simples toilettes, aux douches chaudes, à la cuisine commune équipée). C’est une des solutions les plus rentables et c’est la plus écolo !
Nous venons de quitter un site au bord d’une rivière, au cœur d’une forêt où il n’y a pas d’exploitation agricole. Nous étions seuls, personne à des kilomètres à la ronde. On pouvait se doucher à poil. Liberté !!!
Aujourd’hui départ pour l’île du Sud depuis Wellington.
Des bises, à vite !